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Trail et les pieds

Les pieds

La malédiction du coureur de trail est de devoir arrêter une course pour cause d’ampoules alors que les jambes vont bien. Quel que soit son degré d’avancement, une ampoule peut devenir très gênante, sur le plan physique autant que mental. Car en trail, comme le dit si bien le grand champion chamoniard Vincent Delebarre, “le moindre petit grain de sable peut vous déconcentrer et vous pousser à l’abandon”.


L’ampoule : qu’est-ce que c’est ?

Une ampoule “est un mécanisme de protection de la peau. Sous l’effet d’un frottement inhabituel de la peau, il y a sécrétion de liquide lymphatique et gonflement de la couche superficielle du derme. C’est la phlyctène ou l’ampoule."

 

Mieux vaut prévenir que guérir

Pour les ampoules, le maître mot est donc : PREVENTION ! Car s’il est très courageux, voire héroïque, de finir une course les pieds à vif, il existe de nombreux gestes préventifs qui permettent d’éviter l’inconfort de ces bobos.

• La base : une crème hydratante de type Nok, karité ou vaseline, qu’il est conseillé d’appliquer sur les pieds pour toute séance d’une heure et plus. Pour la préparation d’un trail long, une application quotidienne pendant trois semaines avant le départ réduit considérablement les risques.

• En complément : les bains de pieds, qui optimisent la carapace naturelle du pied. Les bons produits sont disponibles en pharmacie : la teinture de benjoin (qui peut être abortive), l’acide picrique à 1 % (qui peut piquer fort). On peut aussi tout simplement utiliser du… citron !

• Il est bien sûr essentiel de couper ses ongles de pied bien droit et régulièrement pour optimiser le confort dans la chaussure, et éviter dans la foulée le risque d’ongles incarnés, toujours désagréable.

• Les chaussettes : bannissez le coton et privilégiez les fibres dites hydrophobes.

Que faire en cas d’ampoule ?
Si l’ampoule se forme malgré tout, il faut la percer avec une seringue stérilisée et aspirer le liquide en veillant à ne pas enlever la peau, même si elle est cloquée. On ajoutera alors une application d’éosine ou de bétadine et on laissera un maximum de temps à l’air libre. Avant de se rechausser, on appliquera un pansement hydrocolloïde pour faciliter la guérison.


06/10/2012
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